SYMPHONIE
D'UNE DESTINEE
(c)
composée et orchestrée par
Pierrick POIRIER d'après une idée originale du concepteur Jean
WATERKEYN
La
Symphonie de tous les projets...
est entrée officiellement le 14
juillet 2011 dans le répertoire des Symphonies françaises du XXIe
siècle
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en objet : le
mot "symphonie"
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Texte du compositeur orchestrateur
Mouvement 4 :
« Le Triomphe » extrait >>> 
L'introduction de ce mouvement est majestueuse ; les sonneries de
cuivres claires en la bémol renforcé par des injonctions aux cors sont
utilisées dans toute leur puissance. Viennent aussitôt après, des
phrases aux cordes en trémolos qui accompagnent les mêmes sonneries,
cette fois jouées par les bois pour atteindre un paroxysme,
annonciateur de l’exposition de ce mouvement dans une autre tonalité,
soit do majeur et qui semble apporter une certaine douceur. En effet
le thème est confié à un cor anglais soutenu par des cordes
sautillantes et très légères. Ce thème est ensuite légèrement renforcé
par un basson et l’utilisation de ces bois renforce le sentiment de
sérénité que l’on peut éprouver à la vue d’un paysage champêtre. Suit
un motif de fusées ascendantes aux bois pour symboliser l’évolution,
le devenir de chaque chose. Une petite transition aux cordes rappelle
l 'intellect humain avant l’arrivée du thème 2 écrit à la dominante
soit sol majeur. Une petite coda précède le développement de ce
mouvement. Sans entrer dans les détails, le développement commence
avec une cascade aux cordes et utilise ensuite des éléments déjà
entendus. Une ré-transition utilisant le thème principal du mouvement
1, modifié, est jouée par les instruments graves pour, encore une fois
pour souligner le côté majestueux. Suit un scherzo où j’ai
délibérément écrit des dissonances afin de montrer une légère ivresse,
une jubilation que l’on peut éprouver lors de la réussite de quelque
projet quel qu’il soit. Réutilisation des thèmes de l’exposition
jusqu’ 'à l arrivée d’un rythme à 3 temps, la valse. Jean Waterkeyn
m’avait soumis cette idée lors de nos discussions en préambule du
projet, il avait en effet l’envie d'entendre une valse dans la
symphonie pour montrer l’importance, le côté solennel ; il me fallait
donc écrire cette pièce dans un style qui a déjà prouvé ses effets
grandiose, avec une orchestration précise. J’ai pensé au style
Viennois, je voulais par ce faire apporter encore plus de
grandiloquence à ce mouvement. On peut entendre dans le pont de cette
valse des motifs récurrents, modifiés du thème principal du mouvement
1, motifs écrits en contrechant pour rester discrets. Ensuite arrive
une ambiance totalement différente, opposée de par sa froideur. Il
s’agit ici de montrer le monde inerte des machines dont nous nous
servons, leur indifférence à l’inéluctable déroulement des choses, le
tout dans un sentiment de progression vers la fin de ce mouvement. Une
marche au caractère " pompeux "marquée par une caisse claire fait
entendre encore le thème principal du mouvement 1, écrit en
contrechant; et pour précipiter l’issue fatale, retentissent des
sonneries aux cuivres, accompagnées par des "fusées "aux cordes en
mouvements contraires, comme un balayage qui doit tout faire
disparaître .Dans un tutti d’orchestre, les timbales annoncent
l’imminence de l’aboutissement, la note do jouée à différentes
hauteurs par tous les instruments de l’orchestre clôt la symphonie.
C’en est fait ! Qu’en penser ? Tout cela a t’il existé ou n’était-ce
qu’un leurre, un songe ? La magie opère, l’on se décide à écouter une
nouvelle fois la musique pour tenter de découvrir autre chose et ainsi
donner libre cours à son imagination...
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