ARTICLE SUR LA SYMPHONIE D'UNE DESTINEE (c)

Symphony Light Music du XXIe siècle, entrée officiellement dans le Répertoire des Symphonies Françaises du XXIe siècle le 14 juillet 2011

 

Un texte de Monsieur  Denis BOISSIER, mélomane et écrivain, sur le concept de la SYMPHONIE D'UNE DESTINEE en 4 mouvements :

Pierrick Poirier (b. 1955)
Symphonie d’une Destinée (2009)
D’après une idée originale de Jean Waterkeyn
Direction orchestre : François Rousselot
1- La Conception (6.33)
2- L’Euphorie (5.11)
3- Le Doute (7.05)
4- Le Triomphe (15.41)

  
Tromboniste de formation, le Français Pierrick Poirier poursuivit sa formation auprès de diverses personnalités du monde du spectacle, fut engagé dans plusieurs établissements, notamment le théâtre Marigny et le théâtre national de Chaillot. Il n’aurait peut-être jamais composé une symphonie en quatre mouvements s’il n’avait rencontré Jean Waterkeyn qui lui inspira le projet d’une symphonie qui décrirait les quatre phases par lesquelles passe nécessairement tout artiste ambitieux : la Conception – l’Euphorie – le Doute – le Triomphe. Mais Jean Waterkeyn ne s’arrêta pas là. Puisqu’en France les institutions ne s’occupent guère de la musique classique – celle qui plaît, pas l’"expérimentale" – il décida de trouver le moyen de financer ce projet unique pour que la « Symphonie d’une Destinée » soit à la hauteur de son titre et de sa conception. Et le miracle s’est accompli. En 2009 le Macedonian Radio Symphony Orchestra, dirigé par le jeune et enthousiaste chef d’orchestre François Rousselot résident à LYON, que
Jean Waterkeyn avait entretemps découvert, interpréta l’œuvre de Pierrick Poirier. La « Symphonie d’une Destinée » aurait pu être sous-titrée "Rencontres avec des hommes remarquables" : d’un côté un compositeur authentique à qui l’on offre sa chance, de l’autre un talentueux jeune chef d’orchestre plein d’avenir… et au centre un homme honnête et modeste, convaincu que l’on peut rêver utilement. Au final : la création d’une symphonie française pétillante en plein marasme artistique. Ainsi Jean Waterkeyn redonne à la France un visage musical digne de son glorieux passé et Pierrick Poirier lui rend le sourire car avec ses nombreux thèmes agréables, son orchestration légère et charmante, et son extraordinaire optimisme contagieux, la « Symphonie d’une Destinée » (2009) est une réussite. C’est frais, c’est rapide, avec un zeste de romantisme et une pincée de cinéma (l’œuvre commence par un clin d’œil à Star Wars). Enfin une musique qui combat victorieusement la sinistrose ambiante ! Cela seul, déjà, mérite qu’on la marque d’une pierre blanche.

 

 

La SYMPHONIE D'UNE DESTINEE est déposée et protégée à la SACEM (France)

 

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